Portraits

« On ne vend pas du catalogue ! »

Vendre de la mousse : si sur le papier, le métier a peu d’attrait, dans les faits il est exercé par de vrais passionnés.

 

Laurent Vieillot s’est très vite laissé emballer, par le carton compact, d’abord, avant de signer chez PSD en 1999.

Dans cette petite entreprise qui compte peu de salariés, c’est la polyvalence qui fait la différence et la jeune recrue a vite été habituée à gérer le produit de A à Z, de l’étude à la vente. Il est un commercial « usine », en prise directe avec l’atelier et parfaitement au fait des moyens de production.

Comme lui, Philippe Darche a toujours un crayon à portée de main, l’arme fatale du commercial à l’affût de demandes originales, toujours prêt à esquisser dans l’instantané une première idée. « On représente la société chez le client mais aussi le client dans la société. »

 

« Faire avancer les choses »

 

Et c’est ce qui lui plaît dans ce métier : « On ne vend pas du catalogue, on est là pour faire avancer les choses ! », souligne celui qui rapporte avec fierté des défis « un peu complexes » à relever. Comme ce vase bicéphale des porcelaines Bernardaud, divisé en deux parties : une tête de dinosaure collée à une tête de poney, avec deux poignées rappelant un jouet à bascule, adaptation de l’œuvre magistrale “Split Rocker” du sculpteur Jeff Koons. « Nous avons réussi à trouver les bonnes découpes pour réaliser son calage en mousse », déclare fièrement celui qui a débuté sous l’ère Carpenter en 1991.

Si Laurent Vieillot, aujourd’hui responsable des ventes des deux sites de Libourne et Saint-Jean-d’Illac, observe « un cycle de vie des produits de plus en plus court », c’est pour mieux « aller chercher de nouveaux clients, de nouvelles références » : la raison de travailler de ces commerciaux enflammés !

 

En lien direct avec le bureau d’études

 

Leurs journées se partagent entre démarchages et élaborations de solutions aux côtés des ingénieurs du bureau d’études. « Nos postes de travail sont collés, la communication est constante. On débroussaille tout avec le client, pour pouvoir déterminer le besoin. » Sans eux, pas de commandes, « on a la responsabilité de faire tourner les ateliers ». Une activité « chronophage » mais tellement riche en partages. Ils représentent une image, celle d’une société jamais figée qui « repousse sans cesse les limites » de ses possibilités ».