Innovations

L’art d’arrondir les angles

La mousse est décidément pleine de ressources ! C’est pour ne plus risquer de rayer des pièces qu’il avait à livrer qu’un client a eu l’idée de contacter une société du groupe Cellutec.

Le feuillard est une bande métallique, textile ou plastique bien pratique pour consolider, fermer un emballage. Mais son usage peut s’avérer problématique. La pression exercée par un feuillard de cerclage peut en effet occasionner un enfoncement ou une détérioration du conditionnement. La société Calpac, sœur de PSD au sein du groupe Cellutec, a mis au point des angles de protection parafeuillard.

« Si c’est un produit très simple, le choix du matériau a été prépondérant », souligne Olivier Courpotin, le technico-commercial qui était en relation avec le client initial. Certes, le coin parafeuillard n’a rien de révolutionnaire mais le carton est sa matière de prédilection. « Dès que les produits sont stockés dehors, la cale peut prendre l’eau et se décomposer », observe celui qui a pu proposer à son client un produit résistant à l’humidité.

 

Des bouteilles en plastique recyclées

 

Ce matériau aux multiples avantages est du polyéthylène téréphtalate. « Le fournisseur nous livre de grandes plaques, que l’on découpe et transforme à la demande du client : les feuillards sont généralement larges de 10 à 40 millimètres, à partir de là on peut faire ce qu’on veut », explique le technico-commercial. Il ajoute : « Au fil du parcours en camion, les feuillards utilisés par mon client se détendaient et les cales tombaient. Nous avons donc prévu deux rabats pour emprisonner le feuillard, qui est bloqué en haut et en bas. Visuellement, c’est beaucoup plus propre. »

Difficile d’imaginer que cette plaque fine transformable à souhait est issue de bouteilles en plastique broyées, mais c’est pourtant bien vrai. 100 % recyclée, elle est aussi 100 % recyclable, le gain est total !

« Le produit sera développé dans le groupe et notamment au travers du réseau commercial PSD », annonce Cyril Trottier, directeur de PSD. Car il peut intéresser « tout ce qu’on peut trouver sur une palette et qui va être expédié, résume Olivier Courpotin. Cela peut aller du conditionnement électroménager à celui des menuiseries industrielles. » Une innovation au large potentiel.

 

« Sur ce produit très simple, le choix du matériau est prépondérant »