Développement durable

granules de polyéthylene non reticule

Une matière réutilisable à l’infini

Les matières plastiques alvéolaires savent y faire pour ne pas dégrader notre univers.

 

Composées essentiellement d’air, elles sont très pauvres en matière première. « Il va toujours y avoir plus d’air que de matière et certaines mousses peuvent même tomber à une densité de 11 kilogrammes par mètre cube », décrit Philippe Darche, commercial chez PSD.

 

Et n’allez pas croire que les chutes non utilisées partent à la poubelle. « Les matières souillées, par un adhésif par exemple, seront détruites ; les matières propres seront recyclées », indique Cyril Trottier, directeur de PSD. Le polyéthylène non réticulé fait partie des matières les plus aérées avec la qualité inouïe d’être « réutilisable à l’infini ».

 

Le groupe Cellutec, auquel appartient PSD, dispose de deux méthodes de recyclage : le site de Calpac, dans l’Eure-et-Loire, utilise un broyeur. Au siège du groupe, à Cellutec en Alsace, on chauffe et craque la matière, qui revient à l’état de granule de matière pure. C’est devenu une des spécialités du site, qui recycle ainsi une partie des mousses de ses concurrents.

 

Pas de perte de qualité

 

Une palette multicolore de petits grains de mousse repart automatiquement dans le circuit. Revendus à des fournisseurs en matière première de polyéthylène ou à des fabricants de films polyéthylènes, ils sont destinés à une nouvelle vie, ici ou ailleurs.

Et la même opération se renouvellera indéfiniment, « sans aucune perte de qualité », garantit Cyril Trottier. Un geste ultra-gagnant pour l’environnement.